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Game-Labs Forum

Surcouf

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Everything posted by Surcouf

  1. J’aime bien le début de l’avant dernière phrase.
  2. Destraex, there are in France two or three great men retracing the French Navy. Gentlemen Boudriot J., G. Delacroix and also AD. Lemineur. Here is the ANCRE site Mr J Boudriot in English: http://ancre.fr/en/ Several books are translated into English. It is the reference in French naval architecture and archeology. You'll find the basics of works such as: http://ancre.fr/en/ouvrages-de-base-en/9-vaisseau-de-74-canons-1780-traite-pratique-d-art-naval-1780-en-quatre-volumes-base-de-la-collection.html http://ancre.fr/en/ouvrages-de-base-en/59-vaisseaux-les-de-50-et-64-canons.html http://ancre.fr/en/ouvrages-de-base-en/67-vaisseaux-les-de-74-a-120-canons.html http://ancre.fr/en/ouvrages-de-base-en/56-vaisseaux-les-du-roi-soleil-jc-lemineur.html http://ancre.fr/en/ouvrages-de-base-en/62-fregate-marine-de-france-1650-1850.html Also a large amount of nomenclature: http://ancre.fr/en/13-monographies-en And finally to M. Delacroix: http://gerard.delacroix.pagesperso-orange.fr/monographies/monos.htm There absolutely everything to remake the game with only French ships!
  3. C’est toujours la même question ou envie. Arcade ou simulation. Je donne des données un peu en vraque à droite à gauche, mais à part assouvir la (très bonne) curiosité de quelques personnes qui posent des questions. C’est bien aux développeurs de faire le jeu, et ils le font comme ils le souhaitent. Donc 3min pour virer de bord ou quelques secondes… certains sont contents, d’autres déçus. C’est ce qui fait qu’il y en a qui vont dire c’est de la merde et d’autres c’est le meilleur jeu sortie dans le genre. Affaire de goût.
  4. Pour une goélette je la trouve hyper massive ! Un maître bau très important, elle s’emble bien lourde. En comparaison à la goélette aviso la Recouvrance, l’une est un pigeon de ville quand l’autre est une hirondelle ! Le capot juste derrière le mât de misaine du Lynx, n’est-il pas anachronique ?
  5. The French Revolution is not the only reason for the failure of the French Navy, even if privately marine experienced officers, it must also be said that the French blockade of the main ports by British squadrons (congratulations to them because they have spent months at sea ports face to face many storms! ) is forbidden the outputs of the French squadrons. So the French, despite excellent ships, we lost the habit of maneuvers and battles. The English are better prepared and fatally crushed the French Navy. The best navy in the world is composed of English crew on a French ship! Therefore work together Sorry for my bad English...
  6. Un bon moyen de commencer le modélisme pré-arsenal, et de faire la chaloupe armée en guerre. Perso, je vais me lancer dedans. Pas tout de suite car il faut du temps, de l’outillage et de l’espace, et puis je travail sur autre chose pour le moment. Mais la chaloupe est une très bonne approche de construction fine. Il y en a de beaux spécimens. Et si vous parcourez le tout, vous allez voir que pour une ‘’simple’’ chaloupe, on peut en dire des choses… http://5500.forumactif.org/f83-la-chaloupe-armee-en-guerre-1834-plans-gerard-delacroix
  7. Emmerdeur professionnel : bonjour !!! Ben ouais, j’en fais partie, désolé… Donc remarque du jour, ça fait plusieurs fois que je vois les bâtiments utiliser les sabords de chasse et de retraite. Ok, historiquement ça existe, mais dans la pratique, ce sont des sabords non armés au quotidien. Ils le deviennent uniquement par déplacement des pièces de batterie à proximité immédiate. On comprendra donc que ce n’est pas une partie de plaisir à armer. Il faut dégréer la pièce, la reculer pour la sortir du sabord, la faire pivoter, l’emmener au sabord de chasse (ou de retraite) et regréer le tout. Beaucoup de monde, de temps et de doigté pour ne pas l’échapper dans le roulis et le tangage une fois la pièce dessaisie. On ne le fait donc que dans certains cas, et encore quand ça vaux le coup, notamment lors d’une prise en chasse d’un bâtiment ennemi ou d’une retraite. Dans le jeu, les pièces s’emblent être à poste en continue, ça tire donc à qui mieux, mieux de l’avant et de l’arrière. C’est pour moi une sorte d’anti jeu… Hé, il faut me le dire si je suis trop chiant, je ne le prends pas mal. Je peux comprendre que la ligne directive du jeu soit autre que tous mes blablas, mais j’ai du mal à me retenir. Donc si c’est trop, dit le moi. Je ne veux pas devenir un Troll !
  8. Ah cool ! Merci L’est trapu le bestiau ! En tout cas, merci pour l’info, on en apprend tout les jours.
  9. En rapport au dernier post de Bonden (http://forum.game-labs.net/index.php?/topic/2352-essais-en-mer/). Ils sortent d’où ces bricks ? Les dévs’ ont pris quel bâtiment de référence pour les faire ? D’ailleurs, ce n’est pas des bricks mais des bricks ‘’senaults’’. En tout cas en France, je ne le sais pas pour nos amis Grands Bretons, le brig regroupe peut-être les deux. Dans le jeu, ce sont des senault car l’artimon est porté sur un mât jumelé à l’arrière du grand mât, et ce mât est dénommé senault. Souvant, en France ce type de bâtiment est (trop) souvent appelé corvette. Mais on distingue bien le brick d’une corvette. C’est un abus de langage.C'est donc un brick gréé en senault. Voici pour le plaisir des yeux trois senaults des années 1760/80. Les deux premiers sont les mêmes du même auteur, mais l’un est crayonné, l’ébauche du second Affaire de goût, je préfère le premier. Plus vivant, pris sur le vif. Je ne crache pas non plus sur le second…
  10. Quoi porter sous quelle allure et quelle force de vent/mer est un tantinet compliquer à savoir, je ne peux que lire des rapports de campagne et faire une généralité, mais entre le nombre de ris et de voiles, ça fait beaucoup de combinaisons possibles. Mais voici une approche pour le 74 de JB (il y à tout dans ce traité !) Vitesse (Km/H) – dénomination – Obs sur la voile 0 – clame – le bâtiment doit être remorqué 4 – très petit frais – toutes voile dehors (mais pas ou peu d’effet) 9 – petit frais – toutes voile dehors (mais pas ou peu d’effet) 11 – jolie brise – vent médiocre, les voiles sont tout juste tendues, l’on porte tout ce que l’on peut 14 – bon frais – vent considéré comme le plus avantageux, on ne porte pas les perroquets volant (cacatois) ni de bonnette de perroquet, ni les petites voiles d’étai 22 - bon frais de vent – l’on serre les bonnettes de hunier, puis les bonnettes basses 29 – grand frais – les voiles hautes sont serrées, l’on porte seulement les quatre voiles majeures (BV + H), une voile d’étai de hune, le grand foc le perroquet de fougue 36 – grand frais de vent – l’on serre le perroquet de fougue, l’on prend tous les ris dans le petit hunier, et un ou deux dans le grand, le grand foc est serré 43 – gros frais – l’on serre la GV et le petit hunier 54 – coup de vent – l’on met à la cape en réduisant progressivement la voilure de la cape 72 – tempête (tourmente) – l’on réduit la voilure au petit foc, puis l’on arrive à la cape sèche et ensuite l’on fait vent arrière 144 – ouragan – t’es mort ! Ou presque… Ça peut s’appliquer à tous les trois mâts dans le jeu sans trop dénaturer le réel. Il n’y à pas sept orientations. On parle d’aire, et il y a 32 aires dans une boussole. Donc 32 possibilités d’orienter le bâtiment. Pour les ancres, on sait où elles sont sur les canots, mais pour moi, il ne faut pas s’en préoccuper. Dans une simulation pure, pourquoi pas, mais pas ici. Je n’en vois pas l’intérêt. Encore une fois, je préfère qu’ils ralentissent le jeu avec de vrais virements plutôt que d’avoir la possibilité de mouiller une ancre. Dans le meilleur des cas, il faudrait que ce soit une animation, tu clic sur mouillage, et l’IA te balance une vidéo, puis c’est fait. Merci pour le fan club, mais non merci… un jeu qui fonctionne me suffira largement, mais pour ça, il me faut un PC tout neuf, et ce n’est pas encore gagné, le jeu sortira que je n’aurais pas ce PC…
  11. J’ai fouillé un peu dans les rapports des essais à la mer de la Melpomène. Pour rappel, c’est une frégate d’instruction des gabiers pur voilier (le dernier construit par l amarine Française), elle est de type frégate de 60 canons, mais pas armée comme telle. En fait elle est du type Alceste qui est une frégate de 2e rang de 50 canons de 30£, mais la Melpomène se situe entre les deux. Plus petite que les 1er rang, mais légèrement plus grande que les 2e rang. Pour un virement vent devant : Vent………………......4 à 5 / 4 à 5 / 4 à 5 / 4 à 5 Etat de la mer……….T belle / TB / TB / TB Voilure…………….. BV H P / BV H P / BV H P / BV H P Vitesse………………5nds / 7nds / 7nds8 / 5nds8 Vent devant…………. ? / 2’ / 1’05’’ / 2’05’’ Changé devant……….3’15’’ / 3’45’’ / 3’13’’ / 3’30’’ Orientation……………6’ / 5’ / 4’30’’ / 5’50’’ Les temps sont donné par rapport à un top départ, il ne faut donc pas additionner ces données. Ça permet de tirer une proportion entre sillage et la fin de l’orientation d’un grosse frégate. Reste à trouver des données similaire pour le virement lof pour lof et aussi pour de plus petit bâtiments. Je cherche, chercher !!! Je vais bientôt voir une amie qui à fait 15 jours d'essais sur l'Hermione, je vais la questionner des fois qu'elle puisse nous donner quelque infos !
  12. À noter que lors d'un combat, il arrive d'utiliser une ancre. Je n'ai pas beaucoup d'exemples mais c'est arrivé au moins lors du combat final du Bonhomme Richard. De mémoire c'est son ennemi qui larguer l'ancre pour piloter et aborder le BR. Mais on ne peut pas inclure ce genre de manoeuvre dans le jeu.
  13. Sur le mêne principe. Je pourrais découper la plus part des manoeuvres utilisées dans le jeu. Certaines manoeuvres ne servent à rien comme la prise de mouillage et autres.
  14. Parler du trolling est en faire faire du trolling non ? Bon j'arrete Merci pour la reponse.
  15. Oui, une seule voile peut te ralentir, et dans le cas de la prise du mouillage (évidement, il faut s’adapter à l’état de la mer et du vent, donc il peut y avoir beaucoup de variante, mais c’est la base), la voile coiffé plus l’effet de la barre on pour but de se retrouver face au vent. Ça sert de pivot. Une fois le bâtiment face au vent et sans erre, l’ancre est lâchée, elle touche le fond, le bâtiment cule, le câble se déroule, etc, etc. Pour la répartition de l’équipage, c’est très compliqué, il faut allier le minimum acceptable pour manœuvrer sans danger et efficacement. Il faut répartir les rôles entre le poste de manœuvre et celui de combat, certain (beaucoup) ont plusieurs postes, celui de quart, de mouillage, de combat, de port… Les chiffres que je donne (que JB donne), sont seulement ceux d’un équipage de quart. Il reste encore beaucoup de personnel non de quart. Sur un coup de vent, ils peuvent donner un coup de main aux types de quart, lors d’un combat, tout le monde travail, donc il y à un nombre suffisant pour répartir sur les manœuvres, le combat, les réparations, etc. A noter que lors d’un combat, on double les manœuvres comme les balancines de vergues et autres, ce qui permet d’employer moins de monde dans l’urgence puisque si la manœuvre casse, celle de ‘’secoure’’ est là, donc pas besoin d’envoyer du monde. De plus, on ne combat pas toutes voiles dehors (jamais !), donc moins de personnel pour les manœuvres. Sur un 74, ils sont quelque chose comme 750 têtes-de-pipe (hors sujet, je dis tête de ‘’pipe’’, car j’écris le post en même temps que j’écoute Madame Rêve de Bashung…). Ça fait un paquet de monde ! Les chiffres de 37, 35 et 21 sont un idéal, souvent moins suffi si on n’est pas pressé, mais combien ? Parfois plus s’il la météo l’impose… rien dans la marine ancienne et moderne n’est édicté sur le personnel à employer. On peut se débrouiller seul sur un habitable de 40’ et être à deux sur un 420. C’est la capacité de l’équipage, le météo, les circonstances tant naturelle qu’induites par les hommes qui font que l’on met 21 ou 15 personnes sur la vergue de perroquet de fougue pour prendre un ris. Le rôle d’équipage d 'détermine un certain nombre de personne préposer à l’affaire, mais au finale, c’est le besoin qui dit se que l’on doit faire. Ce n’est pas une science, mais un besoin lié à plusieurs événements croisés. Par contre voir 19 types pour un brick de guerre, ça non ! Donc, si on veut pousser le ‘’réalisme’’ du jeu tout en n’étant pas dans l’excès, on pourrait répartir en trois la prises de ris comme par exemple pour la vergue de petit hunier : Petit temps : 18 personnes Temps bien établi : 25 personnes Gros temps : 35 personnes Et lors d’un combat, seuil critique à ne pas dépasser, mettons 10 personnes, en deçà, soit tu cargue, soit tu amène la vergue sur le ton du mât, mais la voile reste là à battre au vent. C’est juste un exemple bien sûr !
  16. Virement de bord vent devant : Optimiser la vitesse au près. La barre est mise sous le vent tranquillou L’artimon et bordé à plat (dans l’axe de la quille) Le bâtiment arrive au vent Les voiles carrées commencent à faseyer On file les écoutes de focs On lève les points des basses voiles (action sur les cargues points) Le bâtiment continu de lofer à passer le lit du vent Une fois passée, on décharge derrière (grand mât et artimon) Sous l’effet du mat de misaine à contre, le bâtiment abatte Puis sous le bon angle, on décharge l’avant Il n’y a d’autres façons. Si tu décharge l’arrière avant de passer le lit du vent, tu manque à virer au mieux, au pire tu tombe un mât. Bon, j’ai résumé là ! Le Capitaine PC Cossé écrit à propos du virement de bord vent devant (pour alimenter sur les voiles à contres) : « avec de la grosse mer et un vent qui pourrait permettre de virer vent devant, on ne doit pas toujours chercher à faire cette manœuvre, dans la crainte de faire des avaries : on a vu quelque fois casser le petit mât de hune quand le bâtiment masque au moment d’un fort tangage. Dans ce cas, à moins qu’on y soit forcé par sa position, il est bien préférable de virer vent arrière. » Teuto, JB 74 : Répartition des hommes pour prendre un ris dans les trois huniers à la fois. 35 sur la vergue du petit hunier 37 sur vergue de grand hunier 21 sur vergue du perroquet de fougue Plus tout le reste, soit 225 hommes. Tout de même…
  17. Tu en es l’auteur ? Certes, ça n’a rien à voir mais bon. Bien sûr, on n’est pas obligé d’être si barge hein ? Mais va donc voir là bas ! http://5500.forumactif.org/f23-monographies
  18. Trolling = modding sauvage ? Sinon, je comprends ! Merci.
  19. Tu ne marche sur les plates-bandes de qui que ce soit. Si tu sais, tu sais, alors tu le dis. C’est très bien comme ça. Je n’ai absolument pas le monopôle du sujet. Heureusement d’ailleurs ! Concernant la division des huniers, perroquets et cacatois en fixe et volant, ça ne concerne que les bâtiments de commerces comme les clippers. La marine de guerre à voile n’en à pas fait grand cas. De plus de nouveaux apparaux sont mis en service pour faciliter les manœuvres, comme des guindeaux en pied de mât. Pour info, le dernier navire pur voilier de la marine et une frégate d’instruction construite sur les modèles types des frégates de 60 (canons de 30£). C’est la Melpomène, elle fait ses premiers essais à la mer en 1890 en rade d’Aix (tient, tient, comme une certaine Hermione). C’est voiles ? Deux phares de quatre voiles, basse voile, hunier, perroquet et cacatois, rien de fixe ni de volant (plus le mât d'artimon qui n'a pas de basse voile), nous somme pourtant en 1890 ! Les clippers se tiraient déjà la bourre autour du globe. Au passage, je glisse encore une vitesse (il insiste hein !). La Melpomène lors de sa première sortie par mer très belle et vent de quatre à cinq Beaufort (soit entre 11nds à 21nds), donc de bonnes conditions, elle file jusqu'à 8.8nds au près, commentaire du commandant : « Sa marche fut excellente et la frégate sous ses basses voiles, huniers et perroquets atteignit 8noeuds 8 au plus près. » Et pour la giration, je n’ai trouvé que ça pour le moment (toujours la Melpomène). « Expériences de giration. –la trop courte durée des essais n’a pas permis de faire les expériences de giration de la Melpomène. Cependant les divers virements de bord effectues pendant la journée du 22 septembre 1890 permettent de penser que le bâtiment tourne dans un espace fort restreint. » Ça veut dire quoi fort restreint ??? Désolé, pas encore de chiffres… mais j’y travail, il ne fallait pas me lancer dessus ! Les 30°, c’est pour la ralingue des basses voiles. Sinon, clairement oui, un perroquet requière bien moins de personnel qu’une GV. La masse d’une GV de 74 ou même d’un brick est considérable ! Sur la Cancalaise (la bisquine de Cancale), la GV fait déjà 500kg, et c’est un tout petit bateau en comparaison à une frégate ! Pour la hisser, nous étions cinq sur la drisse et deux sur l’apiquage, soit déjà sept personnes pour un tout petit truc comme la basquine, alors un vaisseau… Le truc est qu’il faut unir force, promptitude et coordination pour bien réussir une manœuvre sur ces bateaux, et aussi un find manœuvrier aux commandes. Quelques secondes d’avance ou de retard fait complètement foirer une manœuvre. En découle des accidents de navigation (collision, échouage…), des accidents de personnel (chute, écrasement de membres, commotions…), perte de temps gravissime lors d’un engagement avec l’ennemie. Bref, force, promptitude et coordination, le maitre mot. Sinon, et là c’est trééééés subjectif, mais pourquoi ne pas faire un découpage de temps en quart pour les phares divisés en quatre et en trois pour les phares en trois voiles. Genre GV 8’, hunier 6’, perroquet 4’ et cacatois 2’. Why not ? Pour l’arrêt du bâtiment. On peut imaginer vouloir ralentir en choquant, le bâtiment cour sur son aire, puis pourquoi pas border pour repartir. Mais en fait ce genre de manip ne se fait pas tout à fait comme ça et pas pour s’arrêter à proprement parler. On fait ça pour prendre un mouillage. Le bâtiment est travers ou au près toutes voiles dehors, il galope. Les basses voiles sont carguées peu avant d’arriver au lieu du mouillage, je vous passe tout le bazar avec les ancres et autres. Amener les voiles ensemble, les carguer, haler bas les focs, masquer le perroquet de fougue, border la brigantine, mettre la barre dessous, larguer l’ancre. Masquer le perroquet de fougue permet de freiner ‘’rapidement’’ et aide à amener le nez au vent. L’autre manière de s’arrêter, et de mettre en panne. Un bâtiment est en panne lorsque par la disposition de ses voiles, dont les effets se contrarient, il ne fait pas de route. Il y à plusieurs façon de faire la panne, c’est suivant le type de bâtiment, de son allure, de la météo et de l’équilibre du bâtiment. Grosso merdo, on cargue les basses voiles, on brasse le grand hunier sur le mât (à contre) et on mette la barre sous le vent très tranquillement. Pour la duré de freinage à l’arrêt, c’est vaste. Ça dépend de ton inertie de la mer de l’allure, de la carène du canot, de son fardage, de, de, de… franchement, pas de réponse. Comment évaluer la trainée dynamique d’une carène de telle forme dans l’eau en mouvement en associant le vent. Aujourd’hui, oui, en bassin d’essais et soufflerie, capteurs et ordis costauds, logiciel de modélisation dynamique. Mais pas en 1780. À noter qu’il existe quand même des étude de dynamique hydraulique à cette époque ! Dis Barberouge, tu crois que je peux avoir mon nom sur la jaquette du jeu ? :D
  20. Une p’tite question, est-ce que les dévs’ ont prévu la dévente d’un bâtiment passant au vent d’un autre lors ce qu’ils passent proche l’un de l’autre ? Je demande ça car ça peut créer un énorme avantage dans le combat. Sauf si je me trompe, je n’ai pas l’impression que ce soit retranscrit dans le jeu.
  21. Comme les haubans sont détendus sous le vent, c’est surtout visible au près, en encore plus avec pas mal de vent, tu peux pousser le premier hauban avec la vergue quand tu viens contre. Donc tu peux gagner quelques degrés entre la vergue et l’axe de la quille, et donc réduire l’ange entre la quille et l’axe du vent. On voit bien sur cette iconographie les haubans détendus sous le vent. Les bas-haubans, ceux des huniers et des perroquets. C'est suffisamment visible ? (j’aime bien illustrer). A noter que l’angle mini que doit faire les vergues (basses) par rapport à l’axe du vent est de 11.15°. Ces 11.15° forme un angle mort dans lequel les voiles n’ont plus de prise au vent, elles sont donc en ralingue. Sinon, je n’ai aucunes idées des différents temps pour ces manœuvres… désolé. Masi c’est peut-être parce qu’il y a tellement de différences entre la taille (et le poids) les voiles, le personnel, le vent, le pourquoi on le fait, la mer, si c’est le jour ou la nuit… et puis une GV d’un 118 n’est pas la même chose que le perroquet d’un brick...
  22. Ah oui, j’ai oublié aussi les fanaux de poupe, s’il y a un gui (ou baume (bôme)), ils n’ont rien à faire là !!! Il faut les mettre plus bas sur le tableau du couronnement, voir la première photo de l’Océan.
  23. Sur les angles (JB 74), les basses vergues au plus près (misaine et GV) font 50° et les ralingues 30° par rapport à la quille. Il y à forcement des variations suivant le type de bâtiment, la nationalité du bâtiment et sa période de conception voir le lieu de fabrication dans une même nation. Mais ça reste très acceptable si l’on prend ces valeurs pour les retranscrire dans le jeu. Le fait d’avoir les voiles supérieures s’ouvrant plus que les voiles inférieures est surtout fait pour déverser le flux du vent, ça sert de dégorgeoir. Ça lui permet de s’échapper des voiles. On le visualise très bien sur les planches à voile ou les bateaux de courses modernes. Les voiles s’ouvrent dans le rond de chute (ou corne aujourd’hui). Sinon, oui, ces temps là correspondent au moment ou en envoie la barre dessus au moment ou les voiles se coiffent. Théoriquement, l’angle formé du plus près par rapport au vent pour un 74 de 1780 (basse vergue à toucher le premier hauban) et de 75° à 70°, en pratique (du à la gîte et donc eu relâchement des haubans sous le vent) l’angle peut être de 50° à 60°.
  24. Attention de ne pas confondre la poupe au couronnement ! Le Santisima Trinidad a une poupe carrée avec un couronnement en fer à cheval. Tout comme la France. C’est la même ‘’mode’’. Le HMS Bellona a une poupe carrée, lui aussi mais avec un couronnement brisé en trois arcs. Voici la poupe carrée du 118 canons l’Océan avec le fer à cheval Celle du HMS Bellona Une poupe ronde d’un 120 canons Français Celle d’une frégate Française Grande élévation du ST et plan de forme. J’en profite pour remarquer qu’il semble y avoir un loup dans la modélisation des cules de lampe (la déco du bas des bouteilles).
  25. Masquer les voiles, les coiffer ou les mettre à contre = même combat Le vent apparent c’est le vent induit par le voilier lors ce qu'il avance. Il y a le vent réel, celui qui souffle, qui entre dans les voiles et qui créé une poussée dynamique et donc fait avancer le bateau. Lorsque que le bateau atteint une certaine vitesse proche ou égale à celle du vent, les perturbations induites dans le volume des voiles fait que ça modifie l’angle dans lequel tu reçois le vent réel. Donc tu change ton réglage pour toujours optimiser cette entrée d’air dans les voiles, et là il se passe un truc curieux, tu peux atteindre via ce phénomène, une vitesse plus importante que celle du vent réel qui souffle. Donc tu créé ton propre vent qui n’a plus ma même direction que le vent réel. Et ce vent là est le vent apparent. On le voit beaucoup avec les véliplanchistes. Le type fait du travers/travers à fond les ballons, mais il est réglé comme s’il faisait du pré. Il va tellement plus vite que le vent qu’il se créé son propre vent, et pour avoir plus de poussé (donc de vitesse) il règle au plus pré alors qu’il court vent de travers. C’est aussi visible sur les bateaux d’aujourd’hui. Mais par-contre pour des bâtiments de l’époque, je ne pense pas qu’il y est une grande déformation du vent réel. Elle existe forcement puisque le bâtiment avance, mais elle est minime. Ce n’est pas le genre de paramètre à intégrer dans le jeu, ou pas le premier à prendre en compte. Ce n'est que mon avis bien sûre
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