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Surcouf

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  1. Deuxième partie. Le Gros Ventre. Résumé tiré du texte de la monographie Le Gros Ventre. Auteur : Gérard Delacroix. Éditeur : A.N.C.R.E. ## Ceci n'est pas une copie intégrale de la monographie, mais un résumé légèrement remanié. Pour plus de précisions, je vous encourage à vous procurer cette excellente monographie. => http://ancre.fr/fr/m...u-roi-1766.html## Voyage de la gabare le Gros Ventre a la découverte des Terres Australes. Le voyage commence en France, ordonné par le roi Louis XV. L'expédition est sous les ordres du lieutenant de vaisseau Yves-Joseph de Kerguelen-Tremarec. Il quitte Port-Louis (en France) pour rejoindre l'Ile de France (aujourd'hui Île Maurice) le 1er mai 1771 sur le navire marchand de 900 tonneaux le Berryer. Le 20 août de la même année, le Berryer arrive à Port-Louis (de l'île de France ce coup-ci). Et Kerguelen se rend bien compte que ce navire ne sera pas apte à supporter les mers du grand Sud. Il décide donc de passer son équipage sur deux navires du roi en rade de Port-Louis. La flûte la Fortune (24 canons) et la gabare le Gros Ventre (16 canons). Le Gros Ventre arrivé de Rochefort quelques jours auparavant, commandé par le capitaine Faurès, avec plusieurs passagers. Kerguelen prend le commandement de la Fortune et Louis de Saint-Allouarn, lieutenant de vaisseau, celui du Gros Ventre. Le but de l'expédition est de trouver le continent austral dont tout le monde soupçonne l'existence. Pour première mission, Kerguelen doit reconnaître une nouvelle route pour l'Inde propose par Grenier. La mission se déroule du 13 septembre au 8 décembre 1771. Saint-Allouarn tombe malade et laisse le commandement du Gros Ventre a son second l'enseigne de vaisseau Charles de Boisgueheneuc, cousin de Kerguelen. Les îles Kerguelen. Le 16 janvier 1772 à huit heure du matin, le Gros Ventre (commandé par St-Allouarn) appareil de l'île de France. Le 28 janvier le GV pense trouver un banc de sable, mais il ne s'agit que d'un banc d'algues flottantes. Le 1 février, l'observation des premiers oiseaux en quantité, des pingouins et des loups marins annonce une probable terre. Le 12 février à cinq heures du soir Kerguelen fait signal de terre, "deux îles qui peuvent avoir tout au plus sept à huit lieues". Ce sont les îles de La Fortune. (Journal de Boisgueheneuc) "Jeudi 13 février 1772 [...] à 5 heures du matin on a eu connaissance d'une terre très haute, courant du nord ah sud. A 8 heures M. de Kerguelen a fait signal de mettre en panne, il a envoyé son canot prendre M. De St Allouarn, M. de Mingaut l'a accompagné. M. de Kerguelen leur a demandé leur avis pour attaquer la terre que nous voyons. Tous ces Messieurs ont décidé d'attaquer dans la partie du sud quoi que la partie du Nord parut moins élevée, mais celle du sud paraissait plus saine. Le vent régnait toujours de la partie du sud a l'ouest, on avait aussi décidé que la chaloupe de M. de Kerguelen aurait en sondant au devant du Gros Ventre et notre canot au devant de la chaloupe au cas qu'il y eu quelque danger pour nous en faire les signaux. M. de Rosily a été nommé pour la chaloupe de M. de Kerguelen qui n'a pu nous être d'aucune utilité, à sec nous la dépassions. M. de St Allouarn a jugé que cette chaloupe lui ferait perdre un temps qui lui serait précieux, il a fait servir sous huniers gouvernant à l'est et à l'est sud est. Nous avons longé la terre à une demi-lieue : elle est fort accore et très haute. Nous sondions très souvent sans avoir fond. Nous jugions pouvoir sonder 15 ou 16 brasses le bâtiment allant toujours de l'avant filant 3 noeuds. Du 13 au vendredi 14 À midi et demi nous nous sommes trouvés à l'entrée d'une baie qui paraissait nous promettre un mouillage assuré, on a mis le canot a la mer. M. De St Allouarn m'a envoyé prendre connaissance des sondés de cette baie pour savoir s'il permettrait d'y mouiller. Comme la mer était trop grosse pour un canot, j'ai mis deux heures et demi pour y arriver malgré le courage et la bonne volonté des canotiers et de quelques soldats que l'on m'avait donné. Je me suis occupé pendant le peu de temps que le jour me laissait, à prendre connaissance des sondés de la baie et assurer un mouillage pour le bâtiment. Il était 4 heures du soir lorsque j'y entrais. Cette baie n'a pas de profondeur que deux tiers de lieue sur un quart de lieue de large, les deux côtés de la baie sont très sains le côté de tribord est beaucoup plus escarpé, des deux cotés de la baie le fond est le même sable vaseux. Dans le fond de la baie à tribord en entrant, il y a une barre très forte qui s'éloigne de terre à un demi quart de lieue, j'ai sondé au pied de la barre, j'y ai trouvé le même fond. Après avoir sondé la baie, j'ai fait mettre à terre. En y arrivant j'ai fait arborer le pavillon et pris possession au nom du Roi mon maître en faisant crier trois fois "Vive le Roi" et tirant trois salves de mousqueterie. L'endroit où j'ai été est couvert de mousse et de cresson sauvage. Le terrain y est très noir. La plaine peut avoir trois ou quatre lieues de long sur près d'une demi lieue de large. De là elle continuait entre deux copines â tribord en entrant dont j'ignore son étendue. Cette plaine était couverte d'eau vraisemblablement par des fontes de neiges dont les montagnes sont couvertes. Dans le fond de la baie il nous a paru y avoir quelques arbres qui ne paraissaient point hauts. Le rivage était couvert de pingouins de 2 pieds (?) _ à trois pieds de haut, beaucoup de lions de mer marins. La facilité que nous avions d'approcher ces animaux prouve assez que cette partie de terre ou j'ai descendu n'est point habitée. A peine étai-je à terre que j'ai été obligé de m'embarquer.quoique M. De St Allouarn mis beaucoup de voile pour se tenir à la côte les courants le traînaient toujours au large ; à cinq heures, l'homme que j'avais mis à la découverte vint m'avertir qu'il commençait à perdre le bâtiment de vue. Le temps devinait brumeux, il ventait déjà beaucoup et apparence de mauvais temps je fais aussitôt embarqué mon monde et à peine étais je sorti de la baye qu'elle était couverte de brume. A 6 heures j'arrivais à bord où j'ai rendu compte a M. De St Allouarn. J'ai cru qu'il n'était point trop sûr de mouiller dans un endroit où l'on n'est à l'abri que des vents de l'Ouest en passant par le Sud, de plus il m'a paru, quoi que les vents fussent an NNO qui sont des vents qui sont de terre qu'il y avait un ressac considérable, la barre beaucoup plus forte et donnait à craindre que le fond le plus propre à mouiller le bâtiment ne devint remué. Ce sont les réflexions que j'ai faites et que j'ai communiquées à M. de St Allouarn à mon arrivée à bord. M. de Kerguelen ne paraissait plus, il y avait déjà quelques temps qu'il avait pris la bordée du large. M. de Rosily officier nommé pour la chaloupe ne voyant pas son bâtiment s'est réfugié à notre bord et nous avons gardé la chaloupe de M. de Kerguelen à la traîne étant trop lourde pour être embarquée: nous avons fait servir aussitôt prenant le bord du large pour joindre M. de Kerguelen Les vents au NO gouvernant O-S-O, à 10 heures du soir nous avons eu connaissance de brisants, nous en étions très prés, nous avons arrivé lof pour lof et louvoyé toute la nuit dans cette espace contre la terre et ses dangers; il ventait grand frais, à 5 heures du matin nous nous sommes trouvés à l'entrée d'une baie qui nous a paru considérable, M. de St Allouarn espérant que le temps deviendrait plus maniable a pris le parti de continuer ses découvertes, le rapport des gens de le vigie lui donnait de grandes espérances. On remarquait déjà le fond de la baie où l'on distinguait plusieurs les terres à bâbord parais- saient hachées qui nous faisait croire un endroit à d'y trouver pouvoir mettre le bâtiment en sûreté chose essentielle à nos opérations. Le temps est revenu brumeux, le vent augmentait, une lame forte grosse aussi nous battaient en côte, seule ressource dans un endroit inconnu que de prendre la bordée du large, ce que fit M. de St Allouarn. Comme la chaloupe de M. de Kerguelen nous faisait une remorque considérable, nous en avons coupé ses amarres et nous avons donné de nom à cette baie : Baie de la Mouche. Nous avons continué notre bordée. A 9 heures nous avons reconnu les mêmes brisants que nous avions vu dans la nuit. Le vent ayant augmenté nous avons arrivés lof pour lof et avons pris un troisième ris dans les huniers. M. de St Allouarn a décidé de chercher passage entre la terre et les brisants : seul parti qui lui restait... 15 janvier Gouvernant du O au S O à midi nous avons eu connaissance des îles de la Fortune où nous comptions trouver M. de Kerguelen... N'en ayant point eu connaissance nous avons cru que, ventant beaucoup il s'était élevé au vent des îles, à 9 heures du soir nous avons mis l'amure à bâbord gouvernant au nord. Remarques Notre équipage diminuait notre espérance de pouvoir continuer nos découvertes, plus de la moitié était sur les cadres avec de très gros rhumes et fluxions de poitrine. Nous étions partis de l'Ile de France avec un équipage dont la plus part accoutumés aux voyages de Madagascar dans un climat fort chaud ou d'ordinaire les matelots sont si mal vêtus qu'ils n'ont que la chemise qu'ils portent et une rechange. Cependant les mêmes hommes qui exigeaient d'être vêtus a précautions sont partis avec un simple paletot de drap vert doublé de toile bleue. Les bas de laine et les souliers, chose des plus essentielles pour ces campagnes, ont été remplacés par des bas de fil et des escarpins à moitié brûlés que l'on a trouvé de rebut dans les magasins." (Extrait du journal de l'enseigne de vaisseau de Rosily-Mesros) "Du vendredi 14 février 1772 Hier à cinq heures du soir nous eûmes connaissance à bord de La Fortune de deux îlots qui nous restaient au Nord-Est à une distance de trois lieues et demi. On fit signal au Gros-Ventre. Les deux bâtiments mirent en panne pour sonder, filèrent 180 brasses et ne trouvèrent point de fond. On manœuvra toute la nuit pour conserver ces îles... à sept heures nous aperçurent une terre très grande et très haute. Monsieur de Kerguelen m'envoya tout de suite dans le grand canot prendre Monsieur de St Allouarn et Mengault et après leur avoir donné ses ordres il me détacha dans la chaloupe armée de 20 hommes pour attaquer cette terre en avant de Monsieur de St Allouarn. Je remis ce Monsieur à bord du Gros-Ventre et après avoir pris du pavillon et convenu des signaux avec Monsieur de St Allouarn je fus sonder en avant de ce bâtiment. Les vents étaient très fort du Nord Nord-ouest à l'ouest Nord-ouest M. St Allouarn voyant qu'il y avait grand fond, pour ne pas perdre terre força de voile et me dépassa. Ensuite se trouvant par le travers d'une baie (Baie du Gros-Ventre) il mit son canot à la mer dans lequel cette Monsieur de Boisguehenneuc prendre possession de terre. Je tentais aussi, ayant tout ce que nous pouvions porter, de donner dans cette baie, je louvoyais, mais la chaloupe étant trop lourde pour gagner contre la lame, le vent et le jusant, je fis démâter et je fis nager mais malgré le courage et la bonne volonté de mon équipage qui fit des efforts incroyables le débarquer à terre. Nous ne pûmes jamais gagner le débarquer à terre. À l'entrée de la nuit je vis le canot partir, en conséquence je fis route comme lui pour rejoindre le Gros Ventre. On embarqua canot et ne pouvant embarquer la chaloupe en raison de sa grandeur on pris tous les effets et tout le monde et on fit ensuite culer la chaloupe avec deux remorques. On ne peut guère mouiller dans cette baie à cause d'un grand ressac qui y règne et on y serait obligé d'appareiller par croupiat je crois pas même que les ancres y puissent tenir. Elle est ouverte à 6 aires de vents et on ne peut aller en de cette baie à cause d'une barre très forte, d'un courant très violent formé par la fonte des neiges dont cette terre est couverte. Il y avait à terre quantité de pingouins, loups marins et toutes sortes d'oiseaux de mer.. Les vents Nord Nord-ouest soufflaient grand frais par rafales et nous avons louvoyé sous les quatre voiles majeures sous tous les ris; ayant tout ce que pouvions porter... A cinq heures du matin étant à l'ouvert d'une belle baie, on la nomma la baie de la Mouche, en virant de bord lors pour lof chaloupe la Mouche s'est trouvée engagée sous le bâtiment et a coulée. Monsieur de St Allouarn me dit qu'il était impossible d'embarquer cette chaloupe et de la laisser à la remorque : par le temps qu'il faisait et la grosse mer il n'aurait jamais pu se relever. On coupa la remorque et on la mis en dérive. Samedi 14 février Ne voyant plus la Fortune je priais Monsieur de St Allouarn de ne pas me laisser passager et de m'employer, il me donna un quart." (Extrait de M. G. Delacroix) Le 18 février 1772, Saint-Allouarn se résout à abandonner sa croisière de recherche et décide de remonter un peu vers le nord vers des latitudes plus clémentes et de continuer sa mission, selon ses instructions vers la "terre de Gonneville, de Van Diemen ou la Nouvelle Hollande (l'Australie) En réalité, La Fortune et Le Gros Ventre séparés le soir du 13, sont passés à plusieurs reprises à portée l'un de l'autre sans s'apercevoir dans la brume ou dans la nuit Kerguelen, de son coté, a attendu aussi, en cherchant sa conserve. Dans le gros temps, sa mâture l'inquiète encore plus Il craint de perdre son navire avec tout son équipage dans ces mers si inhospitalières sans pouvoir porter au monde la nouvelle de sa découverte. Il croit avoir touché ce fameux continent austral et non pas ce qui deviendra, rebaptisé par Cook, les Iles de Kerguelen. Le 19, il décide lui aussi de remonter vers le nord pour rejoindre l'Ile de France et y porter la nouvelle. De là Kerguelen n'aura qu'une hâte rentrer en France pour rendre compte au Roi. La côte ouest de l'Australie Le 18 février, le Gros Ventre remonte plein nord. A partir du 20, le GV court vers l'est pour se porter au rendez-vous fixé en cas de séparation, c'est à dire le Cap Leuwin au S-O de la Nouvelle-hollande. Pendant près d'un mois le GV va naviguer avec l'espoir de retrouver La Fortune. Le mardi 17 mars 1772, à la faveur du clair de lune, le second canonnier en vigie aperçoit la terre à deux heures du matin. Au matin, le GV mouille et l'on envoie Mingault dans le grand canot et Boisgueheneuc dans le petit canot pour tenter d'aborder cette côte mais une barre importante les empêchera de mettre pied à terre. Ils approchent néanmoins suffisamment près de la terre pour observer la côte qui est "de falaises, de dunes, de sables et de terrains brûlés On reprend alors la route vers le nord à la recherche de Kerguelen, vaine entreprise puisque le jour même de l'arrivée en Australie, Kerguelen arrivait, lui, à l'Ile de France avec pour seul objectif railler au plus vite la France pour annoncer et revendiquer sa découverte. Le 28 mars, le Gros Ventre s'éloigne un peu de la terre et longe la côte sans pouvoir mouiller car elle est bordée d'un interminable récif. Le 30 enfin, le navire trouve un passage dans cette barrière et mouille à l'entrée de la baie des Chiens Marins (actuelle Shark Bay, la baie des requins) au nord de l'actuelle île du Dirk Hartog. Dès huit heures du matin Mingault est désignée pour prendre pied sur cette terre avec le grand canot et vers midi c'est au tour de Boisgueheneuc qui, accompagné de Rosily Saul Mesnil et plusieurs de ces messieurs, aborde cette nouvelle terre. Ils ne découvrent que des étendues désertiques parsemées de quelques arbrisseaux. Ils pourront néanmoins observer de traces de présence humaine, quelques animaux inconnus et des "milliers" de tortues qui leur fourniront quantité d'oeufs. Ce jour, Mingault prend possession de cette terre au nom du Roy et enterre une bouteille contenant un parchemin destiné à prouver appartenance de ce territoire au Roi de France. Les journaux de Boisgueheneuc et de Ros relatent comme suit cette journée du 30 mars 1772. (Journal de Boisgueheneuc) "...tenu tribord amure pour prendre connaissance d'une baie que nous croyons voir. Nous avons sondé, trouvé le fond à 35 brasses sable fin et vase. A six heures mouille par 30 brasses même fond. Comme le bâtiment avait de l'aire notre ancre surjala. Nous avons chassé, aussitôt avons mouillé une ancre à jet et tenu le fond Le brassaillage étant le même, nous doublions la baie des chiens marins quand nous avons tenu le vent. À huit heures du matin Monsieur de Mingau a été nommé pour aller à terre dans le grand canot et prendre connaissance de l'endroit où nous étions. À midi Monsieur de Sainte Allouarn m'a envoyé avec M. de Rosily et plusieurs de ces Messieurs.... Avons parcouru trois lieues et demi de terrains sans avoir aucune connaissance d'habitants. Nous eûmes cependant connaissance de traces humaines, quelques animaux que nous y avons trouvés ressemblant à des makis nous ont persuadé qu'on les chassait quelquefois par leur vitesse à s'échapper. Nous sommes arrivés à la chaloupe à la nuit formée. Le terrain n'est pas absolument élevé ce sont des dunes de sable couverte de broussailles et jonc pareilles à celles que nous avons déjà vues. Nous avons trouvé de ces broussailles brûlées nous avons ramassé plusieurs morceaux de charbon. Trouvé beaucoup de tortues sur le rivage et ramassé quantité d'oeufs." (Journal de Rosily) "Description de l'endroit nous avons descendu dans la Nouvelle Hollande. L'endroit où le canot et la chaloupe ont mis à terre : latitude observée 25° 28 minutes longitude 107° 45 minutes. Monsieur de Saint Allouarn a envoyé M. Mingaut prendre possession de cette partie. Par une autre occasion nous fûmes plusieurs qui y descendîmes. Nous y grimpâmes une espèce de montagne en sable avec beaucoup de peine et de fatigue étant arrivée au haut aperçûmes une plaine qui pouvait s'étendre de 7 à 8 lieues. Le terrain montait imperceptiblement. ...nous y vîmes beaucoup d'arbres dont les plus hauts n'avaient pas plus de 10 pieds. La terre qui n'était presque que du sable était toute couverte d'aromates. Nous avons vu beaucoup d'arbres brûlés et d'autres où il parais- sait que l'on avait mis le feu au pied je ne crois pas que ce soit l'ardeur le soleil qui mette le feu à ces arbres car ils sont tous verts et la nuit il y a un serein très fort qui les rafraîchit et leur donne de la nourriture. On a cru voir des traces d'hommes et d'enfants mais on n'a guère pu distinguer à cause que le sable est très mouvant. Il y avait particulièrement un endroit où il paraissait que l'on avait dansé en rond. Nous y avons vu des animaux ressemblant à des makis et d'autres à des mangoustes, plusieurs oiseaux et une espèce d'oie qui avait de la peine à voler mais ne nous a jamais laissé approcher à portée de fusil. En général tous les animaux que nous avons vu étaient très farouches. Nous n'avons point trouvé d'eau et je crois que ces animaux ne boivent que la nuit en profitant du serrain. Nous avons trouvé sur la côte des milliers de petites tortues pas plus grosses que la main. Les gens qui y passèrent la nuit pour en prendre de plus grandes virent une grosse bête de la forme d'un chien qui fouillait en cet endroit pour trouver des oeufs de tortues. Nous y avons pris beaucoup de très bons poissons avec la ligne mais ne pûmes réussir avec la seine la côte étant trop accore. Nous avons appareillé à neuf heures du matin." (Fin des journaux) Résumé tiré du texte de G. Delacroix. Pendant une dizaine de jour St Allouarn continu l'exploration avec le GV, puis resort par le détroit de Géographe (nom actuel) pour reprendre la recherche de Kerguelen. Le GV passe par le future archipel Bonaparte puis l'Île Melville en mai 1772. Il,arrive à Timor et vers 13 heures le GV est en vu d'un village arborant le pavillon Portugais. Une pirogue les approche et Saulx-Mesnil est envoyé à terre. Il sera bien reçu. Ce sont les premiers êtres humains rencontrés depuis le 16 janvier. St Allouarn fait relâche, notamment pour soigner une soixantaine d'hommes touchés par le scorbut. Il fait quelques réparations et ravitaille le GV. Le 1er juillet 1772, le GV appareille après presque deux mois de relâche à Timor pour partir sur Batavia (aujourd'hui Djakarta), il y séjournera une vingtaine de jours. St Allouarn est souffrant et il semble que ce soit Boisgueheneuc qui prend le commandement du GV. Il met le cap sur l'Île de France le 17 août 1772, la météo étant favorable il touche terre le 5 septembre 1772. Le mouillage est pris dans la rade de Port-Louis après presque huit mois de voyage. Une grande partie de l'équipage est épuisé, messieurs de St Allouarn et Mingault on une santé déclinante, et finalement M. De Saint Allouarn meure le 27 octobre 1772. Il avait 34 ans ! Puis se fut le tour de M. Mingault quelques jours plus tard... Kerguelen est parvenu à Paris dans le même temps et va présenter en personne le résultat de ses découvertes au roi. Il en sera récompensé et nommée à l'ordre de Saint-Louis et promu capitaine de vaisseau. Kerguelen fit croire à un terre riche et peuplée d'une population portée sur les arts et le commerce... Il monte alors une nouvelle expédition. Boisgueheneuc atterri sur Brest en mai 1773, mais Kerguelen est déjà en route pour l'île de France. Boisgueheneuc ne peut pas grand chose face à un capitaine de vaisseau, lui le simple enseigne de vaisseau. Mais il tenta de rétablir la vérité. Kerguelen reprend possession des terres en décembre 1773. Mais les îles sont restées les mêmes... A son retour en France il sera déshonoré et ira en prison suite à son procès. La France n'a pas poursuivit l'exploration de l'Australie. En 1829 les Anglais, installés depuis 1769 sur la côte est, prennent possession de la totalité du continent australien. Et en 1998 l'historien Philipe Godard vivant en Nouvelle-Calédonie trouve dans le sable de la pointe de l'île Dirk Hartog un écu de Louis XV daté de 1766 enchâssée dans une capsule en étain servant à fermer une bouteille, non retrouvée. Le 1er avril de la même année, Myra Standbury et son équipe d'archéologie découvriront une bouteille intacte. La bouteille était fermée par une capsule identique à celle déjà trouvée. C'est donc deux bouteilles qui furent enterrées. Cette bouteille ne contient que du sable. Peut-être existe-il une troisième bouteilles enfermant la prise de possession. Pour revenir au Gros Ventre, il termine sa carrière comme transport de bœufs entre Madagascar et l'île de France et enfin, il devient un ponton stationnaire en rade de Port-Louis. Voilà, c'est fini. J'insiste sur le fait que ces deux parties que je vous retranscrit sont tirées de la monographie du Gros Ventre de M. Gérard Delacroix. Monographie éditée par les éditions A.N.C.R.E. parue en 2003. J'ai "résumé" le texte de M. Delacroix et retranscrit en totalité les journaux de bord imprimés dans la monographie. Donc avant tous, merci à M. Delacroix. Et merci de bien citer l'auteur si ces deux parties doivent être utilisées sur un autre site.
  2. Vu comme ça, je dirai donc, rendez le 12 à la Belle Poule et intégrer une "vrai" frégate de 18, comme la Vénus (voir ANCRE). Et en suite, l'Hermione, de 12 mais plus récente que la Belle Poule. Et enfin, une frégate de 24 comme l'Égyptienne ou en tout cas de cette série.
  3. L'Hermione n'est peut-être pas indispensable étant donnée la présence de la Belle Poule. Toutes les deux portant du 12. Je verrai plus une frégate de 18, un genre Sané, ou de 24 comme l'Egyptienne. Quand on voit le Nao Victoria, on se demande comment ils ont fait !!!!!
  4. Et bien ça ne fait pas de mal ! Merci pour l'article
  5. Je vais t'en poser quelques unes. (Pas ce soir...)
  6. Des plans de corvettes il y en a un certain nombre. Maintenant s'il faut en choisir une, autant se concerter, sinon on va aller dans tous les sens. Il existe aussi pas mal de représentation de corvettes, on en trouve notamment pour la période 1760/80. Il y a aussi une grosse corvette de 24 (caronades de 24 livres) avec batterie à barbette (batterie non couverte) dont a a les plans détaillés, c'est encore du A.N.C.R.E., du Boudriot quoi. On est à la limite de la période du jeu, été elle détrône largement une frégate de 12 de 1760/90... La Créole : http://ancre.fr/fr/monographies/61-monographie-de-la-creole-corvette-1823.html
  7. Ah si ! Je dirais même la Bayadère. Une putaine de belle corvette ! 1810-1833 20 canons de 8, bien que le modèle suggère des caronades. Le modèle est exposé à Rochefort, Lestran l'a même portablographié. http://mnm.webmuseo.com/ws/musee-national-marine/app/collection/record/8981?vc=ePkH4LF7lVbNbtswDH4Voy-w485Z2mEbFqwY1l0LxWYcFrKkiVKWvv0-yrLiJr3sEIT8RFE0_2_H090yQT7e_U9-fLh10SoMrTwyD91EA5tu8H-d9WZQZWrXdwQQYv2RdhSpc3mi6L-6U6XuKfhU6U9MTvnO5BQJDUpB0RToOVh2BNqj5YK4333unJ_QA21p8pggAwFgZxJ7hzIc6Py8hqQzIZC16_MVAtUkPM6yv6HQ9E1Jw6UeJFb7YECCJZfjjpzQpDNgjD4HSPSRqvZZV-Epx4Wn3ltaGMuUz9t6o2Ij-TGacGT6Aj_6yEiXJkIncgQfpIYUi36SsSz13REiQk1bYfz-hZJsRHzPeP2omn9QPiE8kl7tIj3TAdsSC3RhnMyPaB-LHAo9AUJY5SH9ov7o1Lzlc5ajyqbLueQQUFFSMiZP-i9ZJScTVeABa0N7Qi4WvEE9QmvQG3ChM87YVyQxQVTgj9lOfG1Ub7wByRaPXcPtDdm8q2tA2K4gwQrV3-gXTrT11lKP6W8OBz6jAig3yK6ZvhKaEBOlI_peO7tY1KCceAlsdeoKkSuoKJ0LSRcBeVpdbonzdKOxJOEt_F4erqUu1q5RDNSWitp-Uk7yLUce5jzQPr_p_2RcLBInXbrU7AFNQAz2nBCR0H0tX4dsxXSVTQhoZOQAaEeInpPsfDT5XJlHkyJj5WWF1jY8UpyMw3cjNILumLDmUcT-xIDGiNDNFYSGp9Z2MA0_z53P3Z73ltGNMP_9bC9ycC-6X9b-wYdDluKyQQufnmGmfiMflFo2iK2PJ0qpbHNtcPwD5VQ55w$$ Sinon, il existe des plans de corvettes plus anciennes, des années 1780/90 si le 1810 ne convient pas.
  8. Oh tu sais, si tu en veux de ce vaisseau, j'en ai pas loin de 200. Je suppose que tu parle de l'Inflexible, vaisseau de 90 bouches à feu de la Commission de Paris de 1824.
  9. Lestran, Juste quelques petites remarques. Tu ne m'en veux pas ? Le pont de batterie est plutôt 30 cm trop haut, ça fait une différence de taille de bosse sur la tête Les piliers amovibles du grand cabestan se nomment épontilles. Le levier des pompes c'est la bringuebale. Les table entre les canons, je ne suis pas sûr, chez nous, les Français, c'est plutôt parterre que l'on bouffe... Les Anglais, eux, avaient ce système, en tout cas pour cette époque. A vérifier. Sur les frégates (corvettes aussi), il n'y a pas effectivement de mantelet articulés (seule les frégates de 24 en ont a cette époque), par-contre, il existe des "faux-mantelets" et des fargues pour réduire l'ouverture du sabord ou l’obturer en cas de grosse tempête pour limiter l'entré d'eau. Sur une frégate de 12, une seule chambre dans la "grande chambre", pour le second. La disposition de 2 ou 4 chambres n'est pas conventionnelle. Pour les bouteilles, à l'époque, celle de tribord est réservé au commandant, l'autre au reste de l'état major. Le système pour bouger les mâts est un sep de drisse. il est abandonné dans les années 1740/50 au profit des drisses à caliornes, mais dans la réalité on les à conservés pour sécurité, puis ils ont complètement disparu (1790, par là... Si quelqu'un sais, merci !) Le modèle du 118 Sané le Comte d'Artois est légèrement différent du Commerce de Marseille, mais c'est sensiblement la même chose. Les "palans de retenue de la caronade" est en fait une brague, gros cordage arrêtant la pièce lors du tir. Comme les canons. Voilou pour le complément d'explication Pour un téléphone portable, ce n'est pas trop mal comme photos !
  10. Quoi que, après tout une gabare marine est faite pour porter du bois, pour peu que son capitaine se nomme Robin, il n'y a qu'un pas !
  11. Que le bateau s'arc complètement. La masse est telle et le temps de navigation tellement long que le bateau prends beaucoup de jeu et il s'arc. C'est la flèche de cet arc qui est mesurée. Et la déformation est très grande.
  12. Première partie. De la généralité des gabares. La deuxième partie traitera plus particulièrement du Gros Ventre et de son voyage à la découverte des Terres Australes sous le commandement de Y-J de Kerguelen-Tremarec. ****************************************** La gabare le Gros Ventre. Résumé tiré du texte de la monographie Le Gros Ventre. Auteur : Gérard Delacroix. Éditeur : A.N.C.R.E. ## Ceci n'est pas une copie intégrale de la monographie, mais un résumé légèrement remanié. Pour plus de précisions, je vous encourage à vous procurer cette excellente monographie. => http://ancre.fr/fr/monographies/51-monographie-du-gros-ventre-gabare-du-roi-1766.html## Les gabares : Le terme de gabare s'applique à plusieurs types de bâtiment, les plus connus sont les gabares fluviale. Mais on donne aussi ce nom à un type de bâtiment de charge utilisé en mer par la marine du roi entre les XVIII et XIX siècle. Pour assurer l'approvisionnement des escadres ou des arsenaux, on utilise ce type le bâtiment. Ce sont des navires propres à effectuer des missions d'accompagnement et de transport au cabotage ou au long-cours. C'est un bâtiment disposant de grandes capacités de charge. Ce n'est pas un bon marcheur mais il est robuste et ce comporte très bien à la mer. Jusqu'au début du XVIII siècle, la flotte de transport est essentiellement composée de flûte, les gabares sont utilisées plutôt au service du port. Elles ne sont pas pontées, elles servent à l'évacuation de la vase des ports et au transport de l'est pour les vaisseaux. C'est dans les années 1715 que les premières gabares propre au transport du bois apparaissent. Ce sont des navires pontés avec une longueurs de 60 à70 pieds (19,45 à 22,74 mètres) et une largeur de 18 à 20 pieds (5,85 à 6,50 mètres) pour un port estimé à 120 tx et 200 tx pour les plus importantes. L'armement est très limité, beaucoup ne sont même pas armés. Et quand elles le sont, c'est avec quelques canons de 4 livres. Les gabares n'ont qu'un seul pont, c'est une spécificité de ce type de bâtiment. La gabare de mer ressemble extérieurement à une corvette. Elles ont un décor mais pas de bouteilles, elles sont gréées comme les vaisseaux, c'est à dire en trois mâts carrés. Dans les années 1740/45, la taille des gabares augmente, de 80 à 106 pieds (26 à 34,45 mètres) pour un port de 250 tx pour les plus grandes, et l'artillerie varie du calibre 4 au 6 avec un nombre de 4 à 20 pièces. Ce type de bâtiment est destiné au transport du bois dans les différents port du Royaume, elles sont pontée et ont deux gaillards. On parle d'ailleurs de "gabare ponté" pour les différencier des gabares "non-pontées" destinées au service des ports. En 1760, les gabares grossissent encore pour un port variant entre 350 et 450 tx pour des longueurs allant de 112 à 115 pieds (36,40 à 37,35 mètres) et de 25 à 28 pieds de largeur (8,12 à 9,10 mètres), le coefficient d'allongement rapport longueur/largeur) est très important, jusqu'à 4,48 pour le Gros Ventre. L'ordonnancement de 1765 fait la différence entre deux types de gabares, la traditionnelle gabare "au cabotage" et une autre dite "au long-cours" La première est destinée au transport du bois est des échanges entre les ports et la deuxième aux approvisionnements des colonies. Et dans le pire des cas, certaines sont même utilisées pour la traite des Noirs... L'artillerie est composé de 10 à 20 pièces de 4 à 8 livres, parfois 12 livres. Certains bâtiments dénommés gabares dont le tonnage avoisine 150 tx sont gréés en brick, voire même en cotre pour les plus petits. Plusieurs de ces navires marchants servent aussi à l'instruction des futurs officiers en les exerçant à la mer. On utilise les gabares à aller chercher le bois de mature destines aux vaisseaux principalement à Riga dans le Nord, elles forment une division de six gabares (pour rappel, une division est composée de 3 à 8 bâtiments) sous les ordres d'un capitaine de vaisseau. Au début du XIX siècle, un grand nombre de gabares seront mises en chantier. Ces bâtiments sont issus des plans de Sané, Filhon ou Guignace. Le tonnage varie de 135 à 350 tx, avec une artillerie de 6 à 18 pièces avec un calibre de 4 à 6 livres. Vers 1810, l'ingénieur Pestel va proposer un plan type de gabare écuries pour 46 chevaux avec un port de 380 tx. Les dimensions sont : 13,87 m x 8,48 m x 4,84 m. L'armement est de 2 canons de 12 et 10 caronades de 18. Ce plan propose la disparition des gaillards, on est donc avec un pont continu dit à "franc tillac". Pendant près de 40 ans, c'est ce dernier type de gabares qui sera très largement utilisées dans la marine, avec bien évidemment des variations d'aménagements en fonction de sont utilisation. À noter que Kerguelen avec le Gros Ventre est le premier à utiliser une gabare comme navire d'exploration. Son choix sera suivit par bien d'autres. Comportement des Gabares à la mer : Selon les différents devis de retour de campagne, il semble que la qualité à gouverner est "parfaite" dans tous les cas, de même que le port de la voile est aussi excellente. Le tangage est reconnu sur toutes les gabares comme "très doux" ou "ne cassant rien". Le roulis est lui "très vif", "considérable mais sans fatigue", "très violant", "fort" et même "très fort". L'explication est du fait de la grande capacité du maître-couple qui engendre un rappel important. La marche au plus près est donné comme "médiocre" a "très avantageuse pour ce type de bâtiment". Certaines gabares comme la Baleine et la Guyane ont données du 6 nœuds, mais ordinairement c'est plutôt 4 nds. Grand largue, on trouve du "assez bien" a du "marche le mieux". La vitesse est de 10 nds au mieux pour une moyenne de 6 nds. Le vent arrière est considéré comme "ordinaire" à "passable". Vitesse maxi de 8,5 nds pour la Guyane, 6 nds pour les autres. Le comportement à la cape est plutôt bon, la cape sous voilés triangulaires est jugée la meilleure. Les gabares virent bien et rapidement vent arrière comme vent devant. Tous sont d'accord pour dire que la meilleur position pour la mature est quand elle est "bien droite" ou "d'aplomb". Le coefficient d'allongement important et la masse considérable d la cargaison fatigue énormément la charpente. Tous les devis rapportent ce manque de résistance dans les liaisons. Les navires se disloquent, le pont s'affaisse dans la cale, etc. Les longues campagnes et la grande masse de la cargaison ont aussi une conséquence sur l'arc du bâtiment, on trouve généralement 10 à 20 pouces (0,27 à 0,54 mètres), on a trouvé jusqu'à 46 pieds, soit 1,24 m !!! Fin de la première partie. La suite un peu plus tard dans la semaine
  13. Si tu tape "french" dans la recherche, tu y trouveras les plans, modèles et autre dessins représentant des bâtiments Français. J. Boudriot et G. Delacroix sont allez acheter des représentations et des plans au MMN, comme la Belle-Poule, le Commerce de Marseille entre autres, et bien sûr le Coureur comme tu le dis.
  14. Oui, et comme d'habitude, les Français sont à la traîne. Notre site est bien moins garni, et les plans des atlas ont étaient retirés il y a quelques années car ils ont estimés que trop de personnes téléchargés ces plans. Plans qui étaient proposés en téléchargement gratuit... L'Angleterre a bien plus de respect pour son ancienne Marine que la France...
  15. Oh la gueule de la suggestion Il y a aussi un truc sur les gabares en général. J'y emploie !
  16. Heuuu, bon par contre il y en a un bon bout ! Ça concerne la découverte des terres Australes via le journal de bord. Il va me faloir un peu de temps pour le retranscrire, ok ?
  17. Perso j'ai la monographie de G. Delacroix. Je peux éventuellement faire un résumé.
  18. C'est une très belle goélette. J'ai eu la chance de la croiser plusieurs fois sur l'eau. Juste magnifique, un aviso quoi ! Quelques photos : http://www.marinetraffic.com/en/photos/of/ships/shipid:176382/ship_name:LA%20RECOUVRANCE Et avec l'Hermione.
  19. Tu semble avoir pas mal de représentation, c'est chouette ! Pour le premier vaisseau, je retrouve des ingrédients de fabrication Roux. Le volume des voiles, le trait du gréement, mais aussi les personnages, même la manière de traiter le sujet (l'angle, la composition, etc.) me fait penser à du Roux. Pour le second, je suis bien plus réservé. C'est peut-être le même sujet, voir, l'un à "copié" l'autre, mais pour moi ce n'est pas du Roux. Ça n'enlève rien au tableau, bien sûr. A une certaine date, un sabord est rajouté sur l'avant des vaisseaux, mais pas que, il apparet aussi sur les frégates notamment. Ce sabord n'est pas armé en continu. Mais il peut l'être, pour de la chasse par exemple. D'ailleurs sur les frégates, les sabords n'ont pas de mantelets (du moins jusqu'à une certaine époque) sauf celui de l'avant. La nouvelle Hermione en a un elle aussi.
  20. Quelques peintures, avec quelques légendes parfois curieuses... http://www.spurlingandrouxwatercolours.com/index.html
  21. Concernant l'Austerlitz, j'ai trouvé ça : http://www.arcadja.com/auctions/fr/le_bâtiment_de_haut_bord_l_austerlitz/artwork/promo/5158548/1450517807/ C'est petit, voir minuscule... Mais je n'ai pas trouvé mieux. On doit pourtant trouver mieux ! D'autant qu'elle semble plutôt sympathique cette représentation.
  22. Je te suis sur le nombre de bouche à feu, et l'inverse était aussi le cas pour les besoins. Pour le perçage des sabords en plus, ça s'est fait et sans restructurer forcément l'ensemble du vaisseau. La première version du 118 Sané-Bordas ne présente pas sur l'extrême avant de sabord dans la première et troisième batterie. Puis il y en a eu, certain on reçu ces sabords lors d'une refonte, mais il est fort à parier que quelqu'uns reçurent ce supplément sans autre modification de la charpente. Ça nécessite quelques aménagements et replacement de quelques accastillages, mais pas forcément de la structure. Et bien sûr, je te rejoint sur la recherche des sources. Perso, il m'arrive de temps en temps de fouiner dans les archives de la Marine. Il m'arrive de dire pas mal de conneries et sans chercher en plus, mais dans l'ensemble je suis aussi partisans d'aller a la sources. C'est parfois long et la sources est souvent très coriaces a trouver puis a confirmer... Des heures à passer à tourner des pages, à remuer des registres, a déplier des plans. Mais p.....n, quel plaisir
  23. Oui, c'est bien à cette frégate que je pensé Sinon, bien sûr qu'il y a des arrangements dans la peinture, ne serait-ce que pour la mise en scène. Mais concernant les Roux, il n'y a pas d'anachronismes dans la représentation du bâtiment. Ingres... Ça rappel mon enfance à Montauban, et ces dessins érotiques dans le musée...
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