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Références diverses et variées


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Une photo plus grande de la Galathée, j'en ai une encore meilleure mais malheureusement pas avec moi... Dommage car les détails sont intéressants.

 

 

Voici, la qualité est plus appréciable, et on peut mieux voir le vaisseau derrière.

 

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Voici le plan de voilure.

 

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Et quelques illustrations d'Antoine Fremy de ce type e bâtiments tiré d'un livre que j'ai et qui n'existe plus...

 

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Pavillons, marques et signaux

Je sais que ça ne changera pas la face du monde ni celle du jeu, mais toujours étant gêné par tant de "drapeaux" bariolant nos beaux vaisseaux de NA, je me permets de vous donner ce que nous entretient J. Boudriot (encore lui, mais c'est le Maître) sur les pavillons, marques et signaux.

=> le vaisseau de 74 canons, tome 4.

Bien sûr je m'en sers comme support que je remanie, réécrire et complété avec quelques photos de mauvaises qualités ! Tablette oblige...

1- Pavillons :

Le vaisseau (terme générique que je définis pour tout type bâtiments de la Royale dans cet article) porte à sa poupe un "pavillon de nationalité", blanc ou tricolore en fonction du régime en cours. Ce pavillon est porté sur soit un "bâton" ou "mât de pavillon", soit en fonction de l'époque et donc du type du gréement, sur une drisse portée en bout de corne.

Ce pavillon est de grande taille, longueur = au maître-bau (largeur hors tout du vaisseau) et hauteur ou "guindant" = 2/3 de la longueur (du pavillon). Il est donc très grand !

Cependant il existe aussi des pavillons de moindres dimensions (un moyen et un petit) utilisés suivant les circonstances météorologiques et autres.

Un autre pavillon existe, celui de beaupré, avec des dimensions de moitié de celle du grand pavillon.

Il s'utilise sur rade le dimanche et les jour pas de fêtes.

Le pavillon de nationalité porte aussi le nom d'"enseigne".

La flamme de guerre (qui est un pavillon) est placée à la pomme du grand mât (pomme = extrémité haute du mât), seul les bâtiments de guerre ont le droit de porter ce pavillon. Exception faite pour les bâtiments armés en coure (les corsaires), mais la flamme est portée uniquement à la mer.

La longueur doit être égale à un maître-bau et le guindant a un neuvième de ce dernier. La flamme nationale est "enverguée" à un petit bâton appelé "vergue". Elle se termine en pointe ou peut être fendue sur un sixième ou un huitième de la longueur.

La flamme tricolore (je l'ignore pour la flamme blanche mais çà doit être la même chose) peut être allongée (sur la couleur rouge) en fonction des événements du bâtiment la portant. On peut donc avoir un flamme très très longue.

2- Marques de commandement :

Lors du rassemblement de plusieurs vaisseaux il est important de distinguer le commandant (chef) et le grade de celui-ci.

- Quand l'amiral de France va a la mer, le vaisseau porte au grand mât un pavillon carré blanc avec l'écusson de France en son centre avec deux ancrés en croix en fond, pour l'Empereur ou le Président de la République on porte aussi un pavillon spécifique, tout comme le ministre des armés, les diplomates etc.

- Un vice-amiral commandant en chef une armée navale (3 escadres) porte un pavillon carré blanc uni (ou tricolore) au grand mât.

- Un lieutenant général en chef une escadre (ou sous les ordres d'un officier général au grade supérieur, Amiral ou vice-amiral) pour le un pavillon carré au mât de misaine.

- Un chef d'escadre (ou sous les ordres d'un officier général de grade supérieur) le porte au mât de misaine.

- Un capitaine de vaisseau commandant une division porte un "guidon" blanc ou tricolore au grand mât. Le guidon peu être porté aussi par un officier général n'ayant pas le commandement mais étant dans l'escadre ou la division.

Le guidon est un pavillon en pointe ou fendu avec un guindant = 2/9ème du maître-bau et une longueur = 2/3. S'il est fendu, il l'est sur 2/3 et se termine donc en deux pointes. Le guidon n'est pas porté sur une vergue.

- Tout officier de grade inférieur au CV portent une cornette au grand mât.

La cornette à les même dimensions que le guidon, mais il est toujours fendu. Il se distingue par le fait qu'il est envergué contrairement au guidon. Généralement le guidon ne se porte pas fendu pour mieux différencier ces deux pavillons.

Un vaisseau isolé (naviguant seul) ne porte que la flamme de guerre, quelque soit le grade de l'officier commandant l'unité.

Donc lorsque plusieurs vaisseaux sont réunis en détachement, ou en division, ils portent tous la flamme au grand mât plus pour le vaisseau étant monté par l'officier comandant la marque de son grade.

Lorsqu'ils sont réunis en une escadre partagée en trois divisions, on distribue comme suit :

1er division : commandant en chef, flamme au grand mât plus la marque au même mât.

Les vaisseau de la 1er div. flamme au grand mât.

2ème division : commandant de la 2ème, flamme au mât de misaine plus marque au même mât.

Les vaisseaux de la 2ème div. flamme au mât de misaine.

3ème division : commandant de la 3ème, flamme au mât d'artimon plus marque au même mât.

Les vaisseaux de la 3ème div. flamme au mât d'artimon.

Dans une armée navale, on distingue les trois escadres par des couleurs.

1er escadre = blanc

2ème escadre = bleu et blanc

3ème escadre = bleu

Dans tous les cas le pavillon de nationalité, celui de poupe reste blanc. Et un vaisseau isolé ne portera que le blanc, quelque soit son appartenance aux escadres de couleur.

Par ce système il devient donc facile de savoir qui est qui et qui appartient à qui.

Cas du pavois. Les pavois ne sont portés que par les bâtiments de guerre, ils sont portés de manière à ne pas donner de messages. Ils ont donc un ordre définis pour ne pas porter à confusion (ordres bizarres, insultes ou autres). On pavoise les vaisseaux lors de fêtes, honneurs, rassemblements. Cela se fait généralement au mouillage.

Car des marques de nuit. La nuit tout les chats sont gris, donc on se fait reconnaître par de la lumière avec des "fanaux".

Trois fanaux à la poupe indique le vaisseau monté par le chef d'armé ou d'escadre. Tout les officiers généraux ont droit de porter trois fanaux de poupe. Le général porte en plus un fanal dans la grande hune. S'il y a trois corps, les commandants de chaque corps portent un fanal de hune, et les autres vaisseaux seulement un fanal de poupe.

Il est donc plus compliqué de distinguer les uns des autres.

3- Signaux de jour :

Pour communiquer une manœuvre, un ordre ou autres choix et décision d'un chef aux autres, on utilise des signaux par pavillons, flammes et guidons (pour fendus) de façon verticale.

On demande qu'ils soit de grandes dimensions pour être vu à au moins trois lieues (~ 16,4 km) par temps clair.

Pavillon = 18' x 12' (5,85 m x 3,90 m)

Flamme = 42' x 7' (13,65 m x 2,30 m)

Guidon = 28' x 8' (9,10 m x 2,60 m)

On limite les couleurs à quatre ( en 1780 au moins), le blanc, le rouge, la bleu et le jaune. Malgré des couleurs tranchées les unes aux autres (rouge orangé, bleu foncé et jaune citron) les confusions sont possibles. Si deux couleurs sont associées sur le même pavillon (flamme et guidon) on n'associe pas le rouge et le bleu, ni le blanc et le jaune. On n'associe que rarement trois couleurs ensemble.

On comprend facilement que le manque de vent qui ne déploie pas les signaux peuvent poser beaucoup de problèmes d'interprétation. Mais aussi la direction du vent par rapport à la marche des vaisseaux et leur positions respectives peuvent également aussi rendre difficile la lecture du message.

La répartition des couleurs est donc, avec l'expérience, étudiée de manière à faciliter la lecture.

L'orque le vent manque totalement, on dispose les signaux horizontalement entre deux mâts, c'est une disposition uniquement utilisée dans ce cas précis.

L'utilisation de vaisseaux "répétiteurs" est indispensable aux usages des signaux. Se sont souvent les frégates qui s'en chargent.

Les signaux sont partagés par familles ou chapitre. Il y a eu de nombreuses variantes de systèmes, en voici une.

Chaque vaisseau possède sont numéro.

Et comme la nuit les chats.... Etc, on utilise des coups de canons, des fusées et des fanaux hissés à la tête des mâts. Les signaux de nuit ne sont qu'au nombre d'une centaine divisés en quatre chapitres.

Voilou. Tout d'abord, je me répète, je tire ma plus part de ces information du traité "le vaisseau de 74 canons" de Jean Boudriot, tome 4.

Si d'aventure quelqu'un veut corriger et ou complémenter, il ne faut pas qu'il se gêne, on est là pour ça !!!!!! C'est donc open bar bien sûr.

Mes petites remarque quand au jeu :

Tout ça pour dire que les vaisseaux n'abordent pas en continu plusieurs pavillons, flammes ou guidons. Que tout ça est codifié, tant par notre marine mais aussi par les marines étrangères, et malgré quelque variantes, surtout dans le système des signaux, les pavillons et marques restent relativement identiques entrés toutes le marines.

Que le jeu anime les vaisseaux de pavillons, flammes,guidons et pavois, c'est bien, ça fait partie du monde naval et c'est historiquement utilisé, mais pas de façon continu. Il faudrait (c'est juste mon avis, pas un ordre) que tous c'est pavillons montent et descendent suivant une période à donner. Genre toute les cinq minutes, ça monte et reste trente secondes en haut, puis ça tombe.

Peu importe l'orde et le type de pavillons et autres qui monte, on ne va pas tout refaire, mais je trouve que c'est bien plus historique et que ça aurai de la gueule plutôt que ces sapins de Noël permanent qui ne veulent rien dire.

On conserve en continu le pavillon de nationalité et la flamme de guerre, et en fonction de quel joueur fait office de chef, on lui colle sa marque en plus.

Étant limité avec la tablette, voici les illustrations en vrac.

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  • 3 weeks later...

Bon, comme moi je ne pipe rien au jeu à proprement parlé, je vais me pencher sur une chose qui me parle plus.

Petite réflexion sur le 74 et le calibre de 24 livres (je m'explique en fin d'article sur le pourquoi du comment).

Depuis au moins 1700 et ce jusqu'à 1850, le vaisseau de 74 canons, ou 74 bouches à feu car il n'y a pas eu que des canons, se voit une distribution du calibre comme suit :

1ère batterie : 36 livres

2ème batterie : 18 livres

Gaillards : # édit # 8 livres, avec beaucoup de variantes suivant les règlements.

Le vaisseau de 80 canons a comme différence par rapport au 74, hors deux canons de plus dans la 1ère batterie, le fait d'avoir une 2ème batterie portant du 24 livres. Et donc un poids de bordée plus conséquente. Avec le règlement de 1837, le 80 canons change de calibre, il passe du 24 au 30 livres.

Dans le même temps le 74 ne voit pas de changement de la 2ème, il reste principalement armé avec du 24 livres excepté l'ajout de quatre obusiers. La 1ère batterie en recevra aussi.

Nous savons qu'au début des années 1780, à la sortie de la guerre d'Amérique, un concours fut commandé pour établir des plans dit "généraux" pour renouveler notre flotte de guerres est pour s'aligner aux autres nations. Le concours fut remporté par certainement le plus connu de nos ingénieurs constructeur que la France est engendrée, Jacques-Noël Sané. Son plan pour le 74 type fut adopté en 1782 et devient pour de nombreuses années LA référence à travers toutes les marines du monde.

Pour rappel, en voici les dimensions principales :

172' x 44'6" x 22'

Pour une artillerie de :

28 canons de 36 livres

30 de 18 livres

16 de # édit # 8 livres

Mais en 1793-1794 une sorte d'expérience fut entreprise sans en connaître à ce jour les raisons.

En 1793 il fut mis sur cale un vaisseau de 74 canons construit avec le plan général de 1782 comme base mais portant sur sa 2ème batterie le calibre de 24 livres. Puis un second en 1794.

Ces deux vaisseaux restent une exception dans la classe des 74.

Le premier porte le nom de Lion, puis Glorieux en 1795 et en fin Cassard en 1798. Ce vaisseau est lancé en 1803 pour être radié en 1815 et transformé en ponton flottant.

Le second porte le nom de Maganime en 1794 puis Quatorze-juillet et lancé en 1803 pour porter le nom plutôt connu de Vétéran. Il sera radié en 1833 ce qui est une bonne longévité car en moyenne les vaisseaux ne vivaient qu'une quinzaine d'années (moyenne de vie des vaisseau entre 1650 et 1850).

Ces deux vaisseaux ont étaient construits dans l'arsenal de Brest. On remarque que la construction est plutôt longue (10 ans !), on peut comparer cette durée avec celle du vaisseau de 74 canons l'Hercule mis en chantier a Rochefort en 1778 pour être lancé six mois plus tard !!!!!!! Une prouesse inutile...

Le Vétéran est connu car Jérôme Bonaparte reçu en 1805 son commandement. Il faisait partie de l'escadre du contre-amiral Willaumez croisant du sud du Cap de Bonne Espérance aux côtés du Brésil. Après une campagne de 9 mois, séparé de l'escadre, le Vétéran fait cap sur l'île de Groix, il est intercepté par une division Anglaise (pour rappel, une division = 3 à 8 vaisseaux). Le combat étant à coup sûr bien inégale, le Vétéran ne peut que se réfugier à Concarneau. En effet une fuite au large serait synonyme de capture.

Le plus grand des hasard voulu qu'à bord un matelot fut pilote de ce lieu, Jean-Marie Furic se proposa donc à faire entrer le vaisseau dans la baie de Concarneau et ce malgré un atterrissage très compliqué dû aux "cailloux et les mauvaises cartes". L'état major du vaisseau accepte l'offre faite par le matelot et il réussit cet exploit le 26 août 1806. Le vaisseau entre dans la baie sans dommages. Il serait intéressant de connaître les états de service de ce "simple" matelot par la suite. Cet exploit a-t-il eu des effets dans sa carrière ?

Une peinture de Michel Bouquet plutôt connue représente le vaisseau entrant dans la baie : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vétéran_(1803)#/media/Fichier%3AVeteran_mg_8190c.jpeg

Seule représentation à ma connaissance d'un 74 armé de 24 livres dans la deuxième batterie (appel à contribution).

Mais revenons à la conception de ces deux vaisseaux atypiques.

Pour permettre de porter du 24 dans la 2ème batterie, il a fallut faire une entorse au plan général. En effet, si un 74 standard fait 170' les Cassard et Vétéran ont 173´ 10" entre perpendiculaire, la largeur passe de 44'6" à 45' et le creux de 22' à 22'3". La différence peut sembler faible et elle l'est mais sur une masse comme la coque d'un 74, cette petite différence donne des calculs de flottabilité, de stabilité et de centre de carène différents. On va le voir tout de suite.

L'on peut aussi comparer les différences qu'apporte l'adoption de la pièce de 24.

Une pièce de 18 avec son armement complet et ses munitions à un poids de 7 290 livres contre 9 150 livres pour la pièce de 24. La différence se monte à 1 860 livres.

En la multipliant par les trente pièces se trouvant dans la batterie on obtient 55 800 livres soit environ 28 tonneaux. Pour 74 standard, le poids de l'artillerie est de 320 tx, là on se retrouve à 348 tx.

Le personnel pour du 18 est de neuf hommes contre onze pour du 24. L'équipage standard est de 700 hommes et l'on passe à 730. Qui se répercute sur les vivres, bois et eau compris. Le poids de l'équipage est donné pour 78 tx, qui se monte à 81 tx.

Bien sûr cela influx dans l'exposent de charge, puis il faut aussi prendre en compte de l'accroissement de la pesanteur de la 2ème batterie. Tout ça oblige une augmentation de lest pour compenser cette pesanteur. Je vous passe le calcul mais ça donne quelque chose comme 15 tx en supplément.

Un 74 standard (toujours Sané) déplace 3 069 tx, le poids de la coque plus les bas mâts est de 1 509 tx. Pour ces deux vaisseaux atypiques l'on pourrai donner un poids de 1 570 tx soit 31 tx en supplément. Si l'on ajout le poids de l'équipage et du lest en plus déjà donné (81+15 = 96 tx) on arrive a 127 tx, et en grattant sur une légère augmentation du gréement on tombe à un déplacement total d'environ 3 200 tx.

On se retrouve à avoir un gros 74 se situant à peu près entre le 74 standard (3 069 tx) et le 80 standard (3 868 tx de déplacement). Je rappel que le 80 à une 2ème batterie avec du 24 livres.

On se rend compte donc que nous avons un 74 massif et lourd mais puissamment armé. Ces deux on-t-ils donnés satisfaction ? On peut se poser légitimement la question car notre marine n'a commise que deux spécimens de cette sorte. Il serait très intéressant de mettre en parallèle des devis de campagnes de ces deux vaisseaux avec d'autre 74 standards pour se figurer des différences a la mer.

Voilà, c'est fini.

Je tiens à remercier Mr J. Boudriot et son œuvre Les vaisseaux 74 à 120 canons qui est la source de cet article.

Alors pourquoi cette petite réflexion sur les 74 ayant du 24 ?

Un temps, une question a été posée sur l'évolution de l'artillerie des navires de NA. Je m'étais exprimé contre la possibilité notèrent d'avoir du 18 livres sur une frégate de 12 comme la Belle-Poule, il en va de même pour les autres navires peuplent le jeu. Un 74 type (peu importe la nation) ne peux pas passer d'un calibre a un autre par le simple fait de "bonus" ou autre point de vie et endurance sans repenser le navire. On l'a bien vu, une simple augmentation d'un seul calibre implique une nouvelle conception du navire.

Comme je l'avais évoqué je suis partisans de faire évoluer l'artillerie à la limite de vie du type du navire. Et de ne pas mélanger les calibres avec la conception des navires. Une frégate de 12 porte du 12 livres, pas plus. Par contre si le 12 évolue dans le temps de vie de ce type de frégate, il faut le prendre en compte.

Je ne sais pas si maintenant l'évolution de l'artillerie peut se faire sauvagement ou si les devs ont "bloquer" ce type d'avancement.

Et comme d'habitude, tout est sujet à discutions, donc n'hésitez pas !!!

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Je ne sais pas si ces devis existent. Il faut que je fouille dans mes côtés archives mais je ne peux le faire qu'au travail... Je ne peux pas brancher mon DD externe, c'est un aie pas d'(bol) et donc rien ne se connecte...

L'article ne parle pas de la muraille, mais il est évidant qu'elle ne peut supporter n'importe quel recul, même s'il est vrai qu'à cette époque on ne calculé pas l'échantillonnage, on savait de manière empirique et par expérience qu'il falait des sections de tant par tant pour supporter un recul d'une batterie. Est ces sections sont bien surdimensionnées.

Mais pas au point de tout supporter.

D'ailleurs quand il y a un changement de calibre, ça arrive quand même mais pas n'importe comment, c'est généralement en passant d'un canon à une caronade ou un obusier. Ces deux derniers ont des reculs bien moins important par rapport au le canon, le tir est plus "violant", ça explose plus mais c'est moins puissant, dû à la longueur du tube. Le canon développé plus de recul car le tube est plus long, par conséquent il tire plus loin mais il est moins puissant.

Donc par exemple un brick qui évolue pourrait passer de 16 canons de de 6 longs à 2 canons de 8 longs (pour la chasse) et 14 caronades de 24. Mais pas a 16 canons de 24 qui arracherait tout en plus du problème de stabilité vu au-dessus.

C'est aussi en suivant ce même principe que les 74 obtiennent quatre obusiers en 1786 et dix carnonades de 36 côtoyant les canons de 8 sur les gaillards en 1806. Par la suite les vaisseaux évolues et l'artillerie aussi et on sort de la période de jeu.

Et bien sûr c'est valable pour tout type de classe de bâtiments.

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Pour rappel :

Artillerie Du 74

De 1740 à 1849 :

Règlement - 1iere bat / 2ieme bat / gaillards

1740 - 28 de 36 / 30 de 18 / 16 de 8

1787 - 28 de 36 / 30 de 18 / 16 de 8 et 4 obr. de 36

1806 - 28 de 36 / 30 de 18 / 16 de 8 et 10 car. de 36

1827 - 28 de 36 / 30 de 18 / 2 12 et 22 car. de 36

1837 - 24 de 36 et 4 obr. de 80 / 26 de 18 et 4 obr. de 80 / 4 de 18 et 20 car. de 36

1848 - 24 de 36 et 4 obr. de 80 / 26 de 18 et 4 obr. de 30 / 4 de 18 lg. et 20 car. de 36

1849 - 24 de 36 et 4 obr. de 80 / 30 de 18 / 12 obr. de 30

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Évolution de l'artillerie des bricks :

Par période :

1785-1800 : 6 à 16 de 4

1800-1804 : 16 de 6 longs

1804-1820 : 2 de 8 longs / 14 car. de 24

1820-1824 : 2 de 8 longs / 16 car. de 24

1824-1837 : 2 de 8 longs / 18 car. de 24

1837-1840 : 2 canons obusiers de 30 / 18 car. de 24

1840-1846 : 2 can.. obs. de 30 / 16 car. de 30

1846-1850 : 2 canons de 18 / 16 car. de 30

Les bricks ont énormément évolués tant dans leurs dimensions que dans l'artillerie, et bien sûr dans le gréement.

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