rhagor Posted December 18, 2018 Share Posted December 18, 2018 Voilà, je me suis amusé à faire un schéma hyper complet de toutes les façons d'utiliser les mâts avant et arrière sur un trois mât, çà peut autant servir pour les néophyte que pour les vieux de la vieille... et en parlant de vieux de la vieille, j'ai peut être fait quelques erreur, donc à vous de me dire, je peut modifier, et si tout est nikel, je pourrais inverser pour avoir le vent venant de la droite (simple miroir à priori) j'ai surtout un doute sur ce que j'ai représenté comme une dérive lente du navire (par les petites flèches noires) alors que les grosses flèches représentes un mouvement franc du navire, les flèches rouge indique la force et la direction de celle ci, exercé sur le mât en question (le mât transmet cette force au navire pour le coups), et la flèche bleu représente le vent évidemment... ((on peut aisément comprendre pourquoi assez souvent, les navires vont plus vite par vent de travers-arrière, que par vent venant de l'arrière... )) il faut partir du principe, que sur mes images, il n'y a pas d'utilisation du gouvernail, ni des petites voiles enlevé par le dépower... 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Surcouf Posted December 19, 2018 Share Posted December 19, 2018 (edited) Ils sont rigolo t'es petit schémas ! En regardant vite fait. Dans le cas du "aucun effet, déventé", il y a quand même une dérive dû au fardage des œuvres vives mortes # édit de Surcouf # et du gréement. Un bâteau (moderne ou pas, petit ou pas) n'est jamais immobile dans le vent. Mêmes ne panne (pour les trois mâts carrés il y en a deux) les navires évoluent. Edited December 20, 2018 by Surcouf Link to comment Share on other sites More sharing options...
rhagor Posted December 19, 2018 Author Share Posted December 19, 2018 (edited) On 12/19/2018 at 10:30 AM, Surcouf said: il y a quand même une dérive dû au fardage des œuvres vives et du gréement. si je comprend bien, œuvres vives mortes = la structure du navire en elle même , et gréement : cordage, voilures, etc, le vent impact tout de même un minimum, puisque çà reste un obstacle sur lequel il souffle..... ((j'ai bien compris le concept ??)) du coup, il faudrait que j'indique une dérive, même minimal, sur chaque image, (dérive plus lente que celles que je représentes déjà si j'ai bien compris ce que tu veut dire) ps : c'est vrai que je n'ai pas pensé sur le coup que le vent agit également sur la coque, les gréements, etc... sur le navire en lui même quoi.... (sans parler du courant qui sauf cas particulier correspond à peu prêt au sens du vent) On 12/19/2018 at 10:30 AM, Surcouf said: (pour les trois mâts carrés il y en a deux) les navires évoluent. soit tu as oublié un mot dans la phrase, soit je n'ai pas compris... deux quoi ? ((deux mât sur un trois mât ?? ^^ bin oui ! si y'en as trois, y'en as forcément deux 😄)) Edited December 20, 2018 by rhagor Link to comment Share on other sites More sharing options...
Surcouf Posted December 20, 2018 Share Posted December 20, 2018 (edited) Surtout que j'ai dis une connerie... œuvres vives = partie immergée de la coque œuvres mortes = parties située au dessus de la flottaison J'édite le poste pour corriger. Oui le gréement et la coque font barrage au vent et crée une dérive. Pour peu évidement qu'il y a du vent, même à sec de voiles le bâteau dérive quand même. 9 hours ago, rhagor said: soit tu as oublié un mot dans la phrase, soit je n'ai pas compris... deux quoi ? ((deux mât sur un trois mât ?? ^^ bin oui ! si y'en as trois, y'en as forcément deux 😄)) Deux types de pannes pour les trois mâts panne au petit hunier pour un minimum d'erre, mais un dérivé latérale importante panne au grand hunier pour conserver un minimum d'erre mais une dérive moins importante Edited December 20, 2018 by Surcouf Link to comment Share on other sites More sharing options...
rhagor Posted December 20, 2018 Author Share Posted December 20, 2018 6 hours ago, Surcouf said: œuvres vives = partie immergée de la coque du coup, le courant pousse également à la dérive sur les œuvres vives j'imagines (si on veut aller plus loin dans les précisions de la dérive) 7 hours ago, Surcouf said: Deux types de pannes pour les trois mâts panne au petit hunier pour un minimum d'erre, mais un dérivé latérale importante panne au grand hunier pour conserver un minimum d'erre mais une dérive moins importante ah, intéressant ! je croyais que "mettre en panne" signifiait simplement "réduire TOUTES les voiles" pour avoir le moins de mouvement possible Link to comment Share on other sites More sharing options...
Surcouf Posted December 20, 2018 Share Posted December 20, 2018 (edited) Ah non pas du tout ! Pour faire vite sur la panne pour un trois mâts carrés : Donc deux types de panne, au petit hunier et au grand. On met en panne pour: mettre à l'eau ou remettre une embarcation a posté dans le bâteau Attendre un bâteau à la traîne attendre un ordre qui viendrai par la mer pour la nuit si l'on ne veut que naviguer de jour (proche d'une côte inconnue) un homme tombé à la mer faire une punition un truc officiel, etc On met en panne avec un vent de bouline (allure du plus près) ou vent de peu largue (un peu moins que le plus près). Dans la plus grande généralité on prend la panne au grand hunier, celle au petit hunier est bien moins fréquente. Pour mettre une embarcation à la mer ou la reprendre on le peut le faire qu'au grand hunier, car on déborde les embarcations sous le vent du bâtiment pour les protéger du vent et faire venir le bâteau dessus. En fonction du comportement du bâtiment, on peut préférer la panne au petit hunier, mais il semble que ce soit plutôt peu commun. Un bâtiment en panne est un navire avec ses voiles bordées ! Il est prêt à faire servir en quelques secondes. Ça veut dire que (dans le cas de la panne au grand hunier) le petit hunier, le perroquet de fougue, l'artimon et un foc reçoivent une poussée vélique. Les voile sont gonflées. Mais le sillage est grandement diminué par la contre action du grand hunier coiffé. Donc le navire ne fait presque plus route mais l'effet du vent continu à se faire sentir par une grande dérive ! Il est donc important de ne pas prendre la panne n'importe où !!! Il faut de l'eau à courir sous le vent. edit, je te rajoute deux photos de l'Hermione en panne, les photos sont un peu petite car c'est du recadrage. Edited December 20, 2018 by Surcouf 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
LeBoiteux Posted December 20, 2018 Share Posted December 20, 2018 (edited) + 1 pour toutes ces infos !!! 17 minutes ago, Surcouf said: On met en panne pour: mettre à l'eau ou remettre une embarcation a posté dans le bâteau Attendre un bâteau à la traîne attendre un ordre qui viendrai par la mer pour la nuit si l'on ne veut que naviguer de jour (proche d'une côte inconnue) un homme tombé à la mer faire une punition un truc officiel, etc Ici, c'est le etc qui m'intéresse. Est-ce qu'on peut faire le coup de la panne avec une demoiselle sur un voilier d'époque ? Je m'adresse ici au gabier de l'Hermione. Dit-on gabière au féminin ? 'Apporte la bière' ? Edited December 20, 2018 by LeBoiteux Link to comment Share on other sites More sharing options...
Surcouf Posted December 20, 2018 Share Posted December 20, 2018 (edited) Pas besoin du coup de la panne, crois-moi, la voilerie fonctionne très même sans panne. Il y a 30% de femmes à bord, il y a eu deux second commandant femme. Inutile de dire que ce sont des Hommes comme les autres. Et pas d'alcool en nav', 0, rien. Edited December 20, 2018 by Surcouf Link to comment Share on other sites More sharing options...
Surcouf Posted December 21, 2018 Share Posted December 21, 2018 21 hours ago, rhagor said: je croyais que "mettre en panne" signifiait simplement "réduire TOUTES les voiles" pour avoir le moins de mouvement possible Réduire la voilure est plus pour réduire ta vitesse et éviter de tout arracher s'il y a trop de vent. Note que l'on réduit la voilure pour mettre en panne pour avoir moins de puissance dans les voiles et mieux tenir le navire. Link to comment Share on other sites More sharing options...
rhagor Posted December 21, 2018 Author Share Posted December 21, 2018 oui, si je comprend bien, le coup de la panne ne sert pas à draguer... les fonts marins... (blague nul mais dans le thème ^^) mais l'idée est surtout de mettre le navire au plus proche de l'immobilité (relative entre deux navire en panne...) et donc tout en gardant un certain contrôle sur une légère dérive du navire. analogie : en panne : on se met au point mort, le moteur tourne toujours au ralentie, et on garde les mains sur le volant jetez l'ancre : on met le frein à main 😁 l'arrêt complet du véhicule est donc techniquement impossible en pleine mer (ce qui est logique ^^) bref, "la panne", c'est un dérapage contrôlé en slow-motion façon matrix !! j'ai bon m'sieur ?? 😉 Link to comment Share on other sites More sharing options...
LeBoiteux Posted December 21, 2018 Share Posted December 21, 2018 12 minutes ago, rhagor said: (blague nul mais dans le thème ^^) merci 🙂 C'est ma marque de fabrique. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Surcouf Posted December 21, 2018 Share Posted December 21, 2018 Pour rappel, voici la réduction de voilure en fonction de la force du vent. Vitesse (Km/H) – dénomination – Obs sur la voile 0 – clame – le bâtiment doit être remorqué 4 – très petit frais – toutes voile dehors (mais pas ou peu d’effet) 9 – petit frais – toutes voile dehors (mais pas ou peu d’effet) 11 – jolie brise – vent médiocre, les voiles sont tout juste tendues, l’on porte tout ce que l’on peut 14 – bon frais – vent considéré comme le plus avantageux, on ne porte pas les perroquets volant (cacatois) ni de bonnette de perroquet, ni les petites voiles d’étai 22 - bon frais de vent – l’on serre les bonnettes de hunier, puis les bonnettes basses 29 – grand frais – les voiles hautes sont serrées, l’on porte seulement les quatre voiles majeures (BV + H), une voile d’étai de hune, le grand foc le perroquet de fougue 36 – grand frais de vent – l’on serre le perroquet de fougue, l’on prend tous les ris dans le petit hunier, et un ou deux dans le grand, le grand foc est serré 43 – gros frais – l’on serre la GV et le petit hunier 54 – coup de vent – l’on met à la cape en réduisant progressivement la voilure de la cape 72 – tempête (tourmente) – l’on réduit la voilure au petit foc, puis l’on arrive à la cape sèche* et ensuite l’on fait vent arrière 144 – ouragan – t’es mort ! * Cape sèche = à sec de voiles, le navire ne porte plus de voile, ils ont déposés les mâts de perroquets, si la tempête et vraiment forte ou monte encore, les mâts de hunier sont calés-bas. Autre représentation de la panne au grand hunier ET (plus rare) au petit hunier ! Gravures d'Ozanne 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Barberouge Posted December 31, 2018 Share Posted December 31, 2018 On 12/20/2018 at 9:10 AM, Surcouf said: Oui le gréement et la coque font barrage au vent et crée une dérive. Pour peu évidement qu'il y a du vent, même à sec de voiles le bâteau dérive quand même. Mais en jeu actuellement il n'y a pas de dérive due au fardage. Seules les voiles établies créent de la dérive. On 12/18/2018 at 10:27 PM, rhagor said: j'ai surtout un doute sur ce que j'ai représenté comme une dérive lente du navire (par les petites flèches noires) Les petites flèches sont bien mais leurs composantes longitudinales pourraient être inclues dans les grosses flèches (mouvement en crabe additionnel). Link to comment Share on other sites More sharing options...
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